À l’ombre des techniciens les plus célèbres, Ruben Amorim, Roberto De Zerbi et Graham Potter enchantent l’Europe du foot par leur jeu attractif, souvent spectaculaire. Qui sont ces trois entraîneurs créatifs et innovants ?
À la fin de la saison, le Big Five revient sur le parcours des trois entraîneurs qui ont marqué la saison. Ruben Amorim, le premier à permettre au Sporting Portugal de remporter un titre de champion à l’âge de 36 ans, dix-neuf ans après leur dernier sacre. L’ancien joueur du Benfica a remis le Sporting sur pied après une saison et demie, qui a été recruté pour un prix d’or après seulement 13 matches professionnels sur le banc de Braga. Quelles sont les recettes de son succès?
En Italie, Roberto de Zerbi bouscule la Serie A. Son Sassuolo n’est certes pas en tête du classement (8e), mais sa philosophie de jeu, offensive et ambitieuse, impressionne tous les observateurs. La récente victoire contre l’AC Milan a mis en lumière le travail de l’entraîneur italien depuis près de trois ans en Émilie-Romagne. Suivi par l’Olympique Lyonnais et Chakhtior Donetsk, pourrait-il devenir le symbole d’une nouvelle génération d’entraîneurs italiens?
Son équipe est souvent moquée pour sa malchance, mais aussi admirée pour son style de jeu: avec Brighton, Graham Potter fait sensation en Angleterre. Les mouettes se sont maintenues en produisant un bon match et en multipliant les chances malgré une inefficacité flagrante devant le but. Entre recrutement ingénieux et gestion intelligente, comment Potter a-t-il réussi à sortir Brighton de l’anonymat?
Animé par Marie-Amélie Motte, avec Philippe Auclair, Manuel Queiroz et Valentin Pauluzzi, correspondants de L’Équipe à Londres, Porto et Milan. Réalisé par Marie-Amélie Motte et Tristan Scohy, de Binge Audio.