Arrivé en Bretagne en mars dernier pour succéder à Julien Stéphan, l’ancien coach de l’OL suscitait une certaine méfiance. Aujourd’hui, il permet aux Rouge-et-Noir d’espérer une nouvelle qualification en coupe d’Europe.
Ce qui suit après cette annonce
Après avoir remporté la Coupe de France 2019 et s’être qualifié pour les huitièmes de finale de la Ligue Europa, le Stade Rennais a déploré le départ précipité de l’entraîneur Julien Stéphane. Un jeune entraîneur avec un avenir radieux. Se sentir perdu. Pour le remplacer, la SRFC a alors misé sur le vainqueur de Ligue 1: Bruno Genesia. Les supporters de l’OL ridiculisés ou les teasers de ceux qui aiment le surnommer «Pep Genesio» ont fait taire les critiques concernant Manchester City entraînant le nouveau fort Rouge-et-Noir.
Outre la défaite d’ouverture face à l’Olympique de Marseille le 10 mars, Genesio a mis fin à une série de mauvais résultats pour le club breton (9 matchs consécutifs sans victoire toutes compétitions confondues). Résultat: Rennes est désormais septième après avoir glissé à la 10e place du classement, mais il n’est qu’à un point du cinquième point, qui est synonyme de Coupe d’Europe. Et voici quelques ingrédients de la recette magique des Lyonnais. Dans un premier temps, il a réussi à reprendre confiance dans les éléments qui errent comme une âme perdue.
Des joueurs errants relancés
Et l’exemple le plus flagrant est Flavien Tait, l’impérial d’hier soir contre le PSG. «C’est lui qui a activé les leviers car il était très bon à l’entraînement. Je suis arrivé avec un œil un peu neuf. Je l’ai vu tous les jours le faire très bien. C’est un acteur qui a besoin de beaucoup de confiance en lui. Au cœur du jeu se trouvent l’activité, la qualité technique et l’intelligence très importantes. Je suis très content pour lui car c’est un gars qui travaille beaucoup. Le jeu est plus bas, il aime ça, il est plus avant-match et parce qu’il a l’intelligence et la technique pour sortir des petits espaces, il a été très précieux pour éviter la pression de Paris », a expliqué Genesio lors de la conférence de presse.
«Si j’ai décidé de sortir de la zone de confort plus tôt que prévu, c’est parce que je connaissais le potentiel de ce groupe. Au début, nous avons beaucoup travaillé sur l’aspect mental. C’était un groupe qui a été très touché, et on le comprend aussi, qui s’est retrouvé sans 7 défaites et 9 matchs sans victoire. Ensuite, il y a eu le travail tactique et technique. Fixez des principes légèrement différents, sinon il ne sert à rien de changer. Parce que nous avons une telle organisation défensive qui fait notre force, nous sommes la troisième meilleure défense, et en même temps nous apportons un peu plus de diversité dans le jeu offensif, un peu plus de liberté et de risque, tout en conservant la structure. «
Le risque se traduit par un jeu beaucoup plus vertical dans lequel Jérémy Doku est plus en sa faveur, même si le Belge doit encore être plus affûté devant le but. Comme le très déterminé Martin Terrier dans la période Genesio (3 passes, 5 buts). Il semble que la fin renforcée des Rennais au règne de Stéphane s’est enfin digérée et ils rêvent désormais d’une quatrième saison en Coupe d’Europe.