Alors que le PSG est toujours en lice dans toutes les compétitions peu de temps après avoir défié Manchester City en demi-finale de la Ligue des champions, l’entraîneur parlant Metz, Frédéric Antonetti, n’est pas un grand fan du millésime 2021 du club depuis la capitale. L’amertume du pavé vaincue ou vraie dans l’étang?
Frédéric Antonetti a des poils sur la poitrine, du flirt sur le bout de la langue et des mots secs. Peu de temps après sa défaite du FC Metz face au PSG (1-3) samedi, l’entraîneur des grenades s’est arrêté au club de la capitale. Et pour dire le moins, il n’est pas vraiment un fan de l’équipe actuelle. « Non, pas le meilleur PSG, mais peut-être même pas le meilleur PSG que nous ayons vu aujourd’hui », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse d’après-match. Je pense qu’ils n’ont pas la mentalité. J’ai trouvé que l’équipe de Raí, Valdo, était plus forte. Il y a quelque chose qui me dérange. Ils ont du talent. Quand Ibrahimović était là, c’était dur aussi. C’est un bon PSG, mais j’ai trouvé des équipes plus cohérentes tout au long de la saison. Ils ont perdu huit matchs, ce qui est trop pour une équipe avec autant d’argent. Donc, après que les circonstances se présentent. En termes de comportement et d’attitude, il y a quelque chose qui me dérange par rapport aux équipes de 1994, 1995. Peut-être que les temps ont changé, que je grandis aussi. «
Quelque part, l’ancien entraîneur de Nice et Bastia crée un débat: au début d’un lancement au mois de mai XXL, alors que les Parisiens sont en demi-finale de Ligue des champions après avoir battu Manchester United, Barcelone et les champions défensifs du Bayern Munich, qui sont toujours en jeu en Ligue 1, à un point du leader lillois, et se sont qualifiés pour les demi-finales de la Coupe de France où ils affronteront Montpellier, quelle place cette équipe occupe dans l’histoire du club?
8 défaites en Ligue 1, un record sous QSI
À l’heure actuelle, il semble difficile de répondre à cette question, car l’affaire est toujours en cours. Il semble que je me demande si Keylor Navas est le meilleur gardien de l’histoire du club. Le Costa Rica a de solides arguments, mais sa candidature aura une réelle signification à la fin de son histoire parisienne. Ainsi, on peut facilement comparer son dossier avec l’autre hall de renommée du poste: Bernard Lama, Dominique Baratelli ou Joël Bats. Bref, où est cette saison, et donc cette équipe parisienne, à l’échelle des 50 ans du club? S’il y a une victoire en Ligue des champions, forcément, la candidature sera très élevée. Après tout, quel que soit le résultat des compétitions nationales, rien n’est meilleur que la première couronne dans la compétition de premier plan, en particulier lorsque C1 est l’objectif déclaré du club depuis une décennie. Cette victoire possible serait une belle évasion dans une saison forcément spéciale après Covid, car le plaisir n’était pas souvent au rendez-vous.
Ce coup dur du PSG quand il a volé cette saison? A Old Trafford, Barcelone, les deux matchs contre Munich et le dernier quart d’heure contre Saint-Etienne. Ce petit. Trop peu quand ils sont tellement équipés. Car en plus, il y a eu trop de défaites au Parc des Princes, que ce soit contre les trois prétendants directs au titre, mais aussi contre Nantes, l’OM ou les matches ratés à Lorient, Lens ou Monaco. Pire encore, cette équipe n’a jamais été très sympathique, tant sur le terrain qu’en dehors. Il y a eu cette délicate gestion des vacances à Ibiza – devenue un groupe géant – entre la finale perdue de la C1 et la reprise de la Ligue 1, les images incompréhensibles du PSG-OM, les huit défaites en championnat, la façon dont Thomas Tuchel se sépare la veille de Noël. , bref, des petits signes qui, pour le grand public, n’aident pas le PSG seraient très appréciés (ce qui n’est pas le but du club ce qui a été dit). Surtout par rapport à la génération 1990 qui, à l’inverse, est forcément parfaite, bienveillante, sportive et élégante.
Verdict dans un mois
Alors oui, le PSG 2020-2021 n’a ni la beauté ni l’appétit collectifs de Laurent Blanc, ni l’ADN européen de celui de 1992-1997, ni l’insouciance des premiers titres nationaux au début des années 80. Mais ce PSG en a d’autres arguments et en particulier Kylian Mbappé qui marche sur l’eau. Le génie français est sans aucun doute ce qui définit le mieux ce PSG. Très fort athlétiquement quand il veut faire du match son truc, mais difficile à comprendre humainement. Trop froid? Trop calculé? Trop compétitif? Trop arrogant? Trop exigeant? Trop parisien?
Avec l’avènement de QSI, le curseur des exigences a pris un virage important, en particulier parmi les adeptes parisiens. Oui, même en période de crise sanitaire, dans une saison disputée sans public, avec le désastre et les blessures de Mediapro, on aimerait en voir plus sur le terrain. Peut-être que dans un mois, ce PSG aura tout gagné et Frédéric Antonetti sera à nouveau interrogé. Ou ce PSG termine la saison sans le moindre titre comme sous Colony Capital. Quoi qu’il arrive, cette saison restera frustrante, car il y a de la place pour beaucoup mieux. Oui, bien mieux que de se qualifier dans toutes les compétitions fin avril. Comme quoi.
D’un point de vue humain, il est difficile de classer ce millésime, il est trop subjectif. D’un point de vue sportif, en revanche, on peut voir que malgré les nombreux obstacles sur son chemin – dus au sort, mais aussi à sa faute – ce PSG s’est offert le luxe d’un sprint final. Horny comme jamais auparavant et l’adage «chaque match est définitif» n’a jamais été aussi approprié. Pour entrer dans la cour des grands, l’année de ses 50 ans, le PSG sait ce qu’il reste à faire avant d’espérer pouvoir envoyer la VHS Euro PSG 2020-2021 à Frédéric Antonetti.