Dans un entretien poignant diffusé au Portugal, José Delfim est revenu sur ses années marseillaises. Un passage tourmenté par des pressions en tous genres et des blessures tenaces.
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Il y a un peu plus de vingt ans, l’Olympique de Marseille recrutait José Delfimo, le milieu de terrain international portugais (1 choix), a révélé le Sporting CP. Le début de la fin des ambitions pour la née Amarante, alors âgée de 24 ans. Tout a plutôt mal commencé, car il l’a dit avec son agent dans un reportage diffusé par TVI au Portugal. Même si tout s’est vite terminé en juillet, pour cinq millions de dollars, des proches du club marseillais invitent son représentant à partager sa commission, ce qu’il refuse de faire. Les ennuis commencent pour son poulain.
«Nous avons été enfermés pendant 8 ou 9 semaines dans un hôtel. Ils m’ont dit qu’ils étaient venus me chercher pour l’entraînement, qu’ils me ramèneraient. On m’a dit d’appeler si j’avais besoin de courses, de quoi que ce soit pour mon bébé de 14 mois, mais on m’a dit de ne pas sortir et de prendre la voiture. Je ne pouvais pas sortir, ouvrir un compte bancaire, louer une maison. Je me demandais ce qui se passait », a déclaré l’ancien joueur, qui verra enfin son contrat approuvé en Ligue de football professionnel le 22 août 2001, alors que la saison avait déjà commencé.
Pressions d’entrée, blessures ouvertes
Nous connaissons une meilleure adaptation. Après une première saison compliquée (20 apparitions toutes compétitions confondues), le Lusitanien s’est blessé au dos lors du déplacement. Il a serré les dents pour entrer dans le dernier quart de la première journée de Ligue 1, contre Nantes (0-2), le 3 août 2002. La blessure empirait et il ne foulerait plus les pelouses en compétition officielle jusqu’à ce que ‘en Février 2005. tentation. Un coup dans le dos, il a consulté l’ostéopathe du club, mais le problème s’est aggravé. «J’ai pleuré de manière incontrôlable. De là, j’ai passé une tentation brutale, je ne pouvais pas marcher. J’ai passé presque deux ans comme ça », dit-il les larmes aux yeux.
Trois chirurgies ont suivi qui n’ont pas résolu du tout le problème. Juste le contraire. Il était sous pression lorsqu’il a voulu un autre avis médical. Pire, il a appris qu’il avait fait l’objet d’un faux rapport de sécurité sociale sur un accident du travail. «Je ne me suis pas entraîné depuis le 7 août 2002. Comment Marseille peut-il faire une déclaration datée du 24 octobre 2002, expliquant que j’étais en formation à la Commanderie avec les témoins répertoriés?», Demande-t-il. Mais la personne en question n’était pas au bout de ses – mauvaises – surprises.
Proposition indécente
Il dit qu’après onze mois de souffrance, le président de l’époque, Christophe Bouchet, a proposé de mettre fin à sa carrière, de collecter une police d’assurance d’un montant de 5 millions d’euros, que le club et lui seraient divisés, mais aussi un poste au sein du schéma d’organisation de le club. «J’ai répondu: ‘Je veux du respect.’ Si je signe cela, je ne pourrai plus regarder mon père dans les yeux. Il m’a suggéré de commettre un crime. Il m’a suggéré de mettre fin à ma carrière. Je lui ai dit: «Je veux répéter, je vais répéter», se souvient-il, créant de nouvelles inquiétudes pour lui-même. «Après cette rencontre avec le président Bouchet, ils ont cessé de me payer pendant seize mois. Ils ne m’ont pas forcé à signer une déclaration d’assurance pour que je puisse quitter le club pour toujours. «
Chirurgie de la colonne vertébrale en juillet 2003, il a été en cure de désintoxication pendant plusieurs mois à ses frais chez un ostéopathe au Portugal. Sans recevoir de nouvelles de l’OM, il est revenu sur le terrain en 2004. Quand il a continué, il était présent, et quelques mois plus tard prêté à Moreirense pour reprendre le rythme. De retour à l’été 2005, il a foulé à nouveau la pelouse du Vélodrome orange. Mais, encore une fois, des problèmes ont surgi. «Sa voiture a été volée chez lui. Une semaine plus tard, je l’ai trouvée devant l’école de mes enfants, et à l’intérieur se trouvaient des papiers expliquant ce qui s’était passé », explique-t-il.
Le combat continue
Il admet même qu’à l’époque il s’était entretenu avec le directeur de la police judiciaire de Marseille pour savoir s’il devait emmener sa famille au Portugal face à ces menaces et pressions. Il a finalement quitté l’OM à l’été 2006, à la fin de son contrat, après avoir pris une part spéciale à la campagne victorieuse à Intertoto en 2005 et inscrit un but en Coupe UEFA face au Dinamo Bucarest. «C’était le seul but que j’ai marqué avec l’OM et j’ai ressenti un sentiment de joie et de partage intense avec mes partenaires qui étaient vraiment heureux pour moi car ils savaient ce que je traversais toutes ces années», se souvient-il.
Depuis plusieurs mois, il demande au club une compensation (4 millions d’euros de dédommagement), souhaitant que l’institution prenne la responsabilité de ses échecs. « Ma salle de progrès est morte, la magie que j’avais pour le football international a disparu du moment où j’ai signé un projet qui n’a jamais existé pour moi », résume-t-il, je suis désolé. Sans succès en 2019, il s’est plaint et espère être interrogé. «J’ai été licencié en tant que personne qui s’affronte et ne pense qu’à l’argent. (…) J’ai ressenti de la colère, de la révolte, du ressentiment, du mépris, de l’incompréhension … »a-t-il regretté, prêt à aller jusqu’au bout.« Je suis prêt à remettre l’affaire à la FIFA, pour montrer ce qui a été mal fait tous ces années. « Laissons la FIFA comprendre », a-t-il dit.