En dépit de la menace d’une Super Ligue quasi fermée, le comité exécutif de l’UEFA a validé, ce lundi matin, la nouvelle formule de la Ligue des Champions, à partir de 2024, avec 36 clubs et un mini-Championnat au départ.
mis à jour le 19 avril 2021 à 17 h 22
L’UEFA n’a pas abandonné. Le comité exécutif de l’organe a adopté, ce lundi matin, la nouvelle formule C1 (à partir de 2024), alors même que douze grands clubs européens menacent de créer une Super League quasiment fermée. Déplacée dans nos colonnes il y a plusieurs semaines, la future C1 sera basée sur 36 clubs au départ (au lieu de 32), répartis en quatre sélections de neuf équipes réunies pour disputer une sorte de mini-championnat.
Les quatre «grands» pays (Angleterre, Espagne, Allemagne et Italie) ont automatiquement quatre qualifications. La France (actuellement la cinquième nation européenne) aura trois places assurées, sa revendication pendant un certain temps. Alors que le vainqueur de la C1 et celui de la Ligue Europa de la saison précédente seront automatiquement qualifiés.
Favorable à la France
Le pot 1 réunira les meilleurs de l’index de l’UEFA et ainsi de suite. Il y aura 10 matchs par équipe, sans retour. A l’issue de ce Championnat, les huit premiers seront directement qualifiés pour les huitièmes de finale et ceux classés entre la 25e et la 36e place éliminés. Les clubs entre la 9e et la 24e place jouent dans les barrages (aller-retour) pour désigner les huit autres qui se qualifient pour la 8e finale. Ensuite, la compétition se poursuivra sur le modèle actuel (matchs aller-retour). À son arrivée, le vainqueur ou finaliste de la Ligue des champions disputera 17 matchs au lieu de 13 aujourd’hui. Et même 19 se qualifient pour les séries éliminatoires.
Ce format est bien plus favorable aux intérêts français que le projet imaginé il y a un peu plus d’un an par l’UEFA, en étroite concertation avec l’ECA, l’association des clubs européens. À l’époque, l’option poussée par la Confédération européenne avait un faux air de championnat fermé avec vingt-huit clubs sur trente-deux qui auraient eu la garantie de participer à la C1, même s’ils n’avaient pas réussi leur championnat. Et la position française était encore plus fragile qu’elle ne l’est aujourd’hui.
publié le 19 avril 2021 à 12h52 mis à jour le 19 avril 2021 à 17h22