Après trois saisons, l’assistance vidéo n’a pas rempli l’une de ses missions : apaiser les débats. Pire, elle alimente une forme d’incompréhension sur son utilisation.
Le VAR a généré une certaine polémique en Ligue 1 depuis trois saisons. (J. Prévost / L’équipe)
Après trois saisons, l’assistance vidéo n’a pas rempli l’une de ses missions : apaiser les débats. Pire, elle alimente une forme d’incompréhension sur son utilisation.
mis à jour le 14 mai 2021 à 22h30
Que la fronde soit venue, une fois de plus, du football anglais, la dernière à se rendre au support vidéo en 2019 et la première à, peut-être, à la débrancher, ce qui ne surprendra peut-être pas beaucoup de monde. Vingt clubs de Premier League sont invités à exprimer leurs sentiments à propos du VAR. Aux yeux de la presse britannique, cette consultation traduit l’échec d’une technologie qui, en France, en est déjà à sa troisième saison. «Sa troisième saison», défend Pascal Garibian, chef du service d’arbitrage technique (DTA) qui connaît l’aide contestée, «surtout en fin de saison» alors que tout le monde est d’humeur tendue. Bien qu’elle soit censée mettre fin à la majeure partie du débat, la vidéo alimente chaque semaine les arguments et, de l’aveu de nombreux témoins, «nous ne comprenons pas beaucoup plus. «