Lille continue de mener la course! Après un match difficile contre le FC Metz à Saint-Symphorien, les Dogues ont réussi à plier l’équipe de Metz grâce aux buteurs turcs à 100% (0-2).
Les nordistes avaient toutefois sauté le début du match, surpris par Messins en quête de confiance. Après un penalty bloqué, un tir au poteau et un Mike Maignan impraticable, Lille a profité des premières erreurs de Metz en seconde période pour décrocher une victoire décisive. Après un bon travail de Sanches, Yılmaz passe derrière la défense à la limite du hors-jeu et crucifie Oukidja (0-1). Puis, malgré quelques timides tentatives des locaux, c’est l’arrière droit de Lille Çelik, sur corner à trois, qui valide définitivement le succès du nord (0-2) Malgré un excellent match des Grenats, ce dernier enchaînait une nouvelle performance décevante à domicile, tandis que Lille mettait la pression sur ses rivaux en remportant six points tôt.
Les notes du match
FC Metz :
Oukidja (5): a souffert à la vitesse de l’éclair lors des deux seules vraies occasions du LOSC. Cruel.
Centonze (6): Metz a bloqué le pied gauche de Lille et notamment Jonathan Bamba. Jeu sérieux.
Boye / Bronn / Kouyaté (5): le triplé défensif a vraiment son mot à dire en la matière, mais a fini par plier principalement à cause de problèmes de profondeur et de placement sur le premier but de Lille.
Udol (4): son duel physique avec Renato Sanches n’a pas été en sa faveur.
Maïga (5): Son envie de jouer vite à travers les coupes transversales et les changements de jeu a été bénéfique pour le FC Metz, mais quelques gaspillages techniques ont gâché sa rencontre.
Sarr (6): Très jeune, il a eu une rencontre très mature et était présent au milieu de terrain avec Maïga.
Boulaya (6): l’Algérien a été fondamental dans les phases de possession du ballon de son équipe. Il aurait tout aussi bien pu être l’un des héros du jeu, mais son attaque féroce s’est terminée dans les gants de Maignan.
Gueye (5): Jeu très intéressant pour l’ancien Palois mais il est tombé plus fort avec Reinildo dans son couloir.
Leya-Iseka (5): Malgré le penalty manqué, l’attaquant, arrivé de Toulouse l’été dernier, a tenté de blesser la défense nordique. Sa seule vraie chance en seconde période a échoué. Pas assez meurtrier.
LOSC :
Maignan (7): Magic Mike déploie ses ailes pour maintenir le navire lillois à flot, et pas une seule fois. Il prouve une fois de plus son statut de meilleur gardien français cette saison en Ligue 1.
Çelik (5): Juste dans son couloir en début de partie, celui qui revient après deux semaines d’inactivité due au COVID-19 a été un peu plus actif par la suite. Moins visible en seconde période, le Turc s’est transformé en buteur sur son deuxième but du match, imparable pour Oukidja.
Source (5): Science de placement sans faille, mais une petite erreur de main a pu renverser son match et celui du LOSC.
Botman (5): Dans la continuité de sa saison, le jeune espoir néerlandais reste solide dans les duels et la couverture de son majeur
Reinildo (6): le meilleur Lille du match. Si les lacunes offensives persistent, il a complètement étouffé la performance de Lamine Gueye en étant irréprochable en défense. Le mozambicain Roberto Carlos.
Soumaré (4): un joueur avec un si grand potentiel, si talentueux et soyeux avec le ballon, n’a pas le droit de se cacher comme ça surtout après une si bonne performance contre le PSG samedi dernier. Déception.
André (5): Toujours important en récupération et en leadership, la performance offensive reste un gros problème. Trop peu de passes ont réussi, interrompant le jeu et n’ayant pas aidé ses coéquipiers à l’avant.
Sanches (5): placé à droite pour la deuxième fois consécutive, Renato Sanches s’est démarqué par son activité et ses quelques mouvements avec le ballon. Sa deuxième mi-temps a prouvé que son talent n’avait pas disparu. Décisif sur le but de Yılmaz.
Bamba (3): Sur son côté gauche habituel, Bamba n’a pas été honoré car le jeu de Lille s’est penché à droite en première mi-temps. Sa précision technique habituelle n’était pas non plus là.
Ikoné (5): Un des rares à avoir essayé des choses, mais Jorko est toujours hanté par ses vieux démons. Passage avec un mauvais rythme, tirs importuns, l’espoir français a encore un long chemin à parcourir pour exploiter tout son potentiel.
Yılmaz (6): Un grand attaquant n’a pas besoin de soixante chances pour marquer, Kral a prouvé qu’il était à nouveau un grand attaquant.