Ligue 1 : l’attaque d’Angers au défi face à la défense de Monaco

Ligue 1 : l'attaque d'Angers au défi face à la défense de Monaco

Dans le football, la règle de calcul est simple. Pour gagner, il vous suffit d’enregistrer un but de plus que votre adversaire. Vous devez marquer un autre but! C’est le défi qu’Angers devra relever ce dimanche dans le cadre de la 34e journée de L1 face à Monaco.

Le SCO, qui n’a réalisé qu’une seule victoire lors de ses 11 derniers matches de L1 (1-0 à Metz, 28e journée), a une attaque brumeuse. Elle n’a frappé qu’une seule fois ces 5 dernières journées, contre Montpellier (1-1, 31e journée), grâce à son meilleur buteur Stéphane Bahoken (6 buts). En revanche, les Monégasques n’ont pas encaissé un seul but lors de leurs 8 derniers matches toutes compétitions confondues et ont obtenu des succès brutaux, à l’image des trois économies contre l’OL (2-0) en quarts de finale de Coupe de France, mercredi.

« C’est un défi intéressant: la frappe zéro du SCO qui pourrait marquer un but incroyable dans la défense de l’AS Monaco », a déclaré l’entraîneur angevin Stéphane Moulin dans une blague. Cela peut être drôle que nous soyons la première équipe à les marquer dans tous ces matchs. Le dernier but de l’ASM remonte au 3 mars contre Strasbourg (0-1, 28e journée), lorsque Benjamin Lecomte a été trompé en prolongation par un centre de Frédéric Guilbert (0-1).

Lors des cinq derniers matches de L1, Angers n’a inscrit qu’un but sur 16 tirs cadrés, soit un taux de famine de 6,25%.

S’ils font peu pour le moment secouer les filets de l’adversaire et appeler le haut-parleur de Raymond-Kopa, les Angevins ont encore plein d’opportunités. Jimmy Cabot, Stéphane Bahoken et Vincent Manceau mercredi face au PSG (0-5) en Coupe de France, pourtant dans une position idéale, ont raté des occasions franches de jeter le doute sur les Parisiens en première période.

« Nous sommes meilleurs en termes d’efficacité que ce que nous montrons actuellement »

Stéphane Moulin, entraîneur d’Angers

«J’ai marqué un total de 19 occasions en matches contre Montpellier (1-1), Rennes (0-3), Lyon (0-3) et Paris (0-5) pour un but, précise Moulin. Si nous voulons avoir la chance de remettre ces équipes en question, même si nous concédons un but, nous devons être capables de marquer. Nous créons de nombreuses opportunités dans chaque match, malheureusement nous ne les réalisons pas. Il est plus lié à nous qu’à l’adversaire. Nous sommes en dessous de notre niveau dans ce domaine. Nous sommes meilleurs en termes d’efficacité que ce que nous montrons actuellement. Et viser «un manque d’agressivité, de conviction et de détermination».

Pour le gardien Paul Bernardoni, il ne manque qu’une touche de «confiance» comme ingrédient pour que la mayonnaise se (re) solidifie. « Au niveau des attaquants, on dit souvent que c’est comme du ketchup: tout vient à la fois », imaginez le gardien d’Angevin pressant ses partenaires, campant au milieu de la table pour « se détendre et lâcher prise ».

publié le 25 avril 2021 à 9h00