La 36e journée semble être le dernier week-end difficile à négocier pour les 4 équipes de tête. Attention à la sortie de route fatale !
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La Ligue 1 vient de passer deux week-ends à coup sûr. La confrontation directe de l’OL contre le LOSC et Monaco permet de voir un peu plus clair. À trois jours de la fin de notre championnat, les choses s’étaient calmées lentement après les quatre premières semaines de poursuite non-stop. Actuellement, Lille (76 points) et le PSG (75 points) sont déjà différents de leurs deux rivaux, l’AS Monaco (71 points) et l’OL (70 points). Gone ont également eu envie de remporter la Principauté, une semaine après une défaite contre le Mastiff qui pensait rêver d’un diplôme, mais il n’y avait pas de podium. Attention, le virage est toujours en retard face au 36e jour de tout danger.
Les deux derniers matches devraient être une formalité pour les 4 concurrents (Monaco doit encore se rendre à Lens le dernier jour), ce qui n’est pas le cas ce week-end. A partir de vendredi, le LOSC aura beaucoup à faire dans le derby qui sentira la poudre. Battu 4-0 à Pierre-Mauroy en octobre dernier, Lens voudra se venger et si dans la foulée, il peut retirer le titre de son voisin, ses supporters ne se battront pas. Ces derniers ont d’ailleurs eu ce match en tête pendant deux semaines après avoir reçu Nîmes, ils ont affiché plusieurs bannières revendiquant l’excellence régionale. Il faut mentionner le dernier succès de Lensois à Bollaert contre Mastiff depuis avril 2006. Eternité 15 ans.
L’OL semble bien avec l’accueil de Lorient. Mais l’apparence est trompeuse. Les Merlus fait partie des équipes de cette deuxième saison. Presque sauvés alors qu’ils étaient à 5 unités derrière la première non-dégradation au soir du 19e jour, ils n’avaient qu’à chercher ces derniers points. Emmené par Terem Moffi Fire (12 buts en 2021), le club breton peut reprendre le résultat dans une équipe irrégulière et privée de Marcelo, De Sciglio, Depay et Caqueret. Depuis le début de l’année, Rudi Garcia et ses joueurs ont encore chuté contre Metz, Montpellier, le PSG et le LOSC au Groupama Stadium, le tout en seulement 8 matchs à domicile. La rechute est toujours tardive.
Stade de Reims-AS Monaco, dimanche 9 mai, 17h05
Sur les 4 à venir, Monaco a peut-être eu la réunion la plus simple à négocier. L’ASM a certes joué à l’extérieur mais au stade de Reims qui n’avait pas progressé depuis quelques semaines. L’arrivée de David Guion devrait également ruiner le moteur qui tousse tout au long de la saison. Gardé, Rémois n’a remporté que 2 de ses 13 derniers matchs de championnat. Ils sont contre Nantes et Dijon, deux des trois derniers. L’ASM devra encore faire face aux absents, Geubbels et Pellegri, tous deux expulsés après le dernier combat public du match contre Lyon. Ce ne sont pas les partants habituels mais en l’absence de Jovetic, ils rateront la rotation et le groupe est toujours moral après sa défaite face à Louis II.
Stade Rennais-PSG, dimanche 9 mai, 21h
Pour le PSG, ce ne sera pas non plus facile. Important pour aller gagner à Rennes dimanche après-midi, l’équipe peut encore terminer en place à 5 devant Lens et l’OM, son principal concurrent. Toujours plus à l’aise loin de la base cette saison, comment l’entraînement de Mauricio Pochettino va-t-il réagir après avoir éliminé la Ligue des champions? Ils n’ont remporté que le championnat et la Coupe de France mais l’échec du continent, priorité du club, peut briser le groupe. D’autant que le Stade Rennais ne fonctionne pas toujours à Paris. Depuis l’arrivée de QSI à l’été 2011, les Brétons et l’OL sont les plus battants du PSG (5 fois), les écartant spécifiquement de la Coupe de France 2019. Alors c’est incroyable …