Publié le dimanche 19 juin 2022 à 17h30 I : Ligue 1.Préparé par Sébastien Veyrier
En plus de ne pas voir d’un bon œil l’argent étranger dans les clubs français, les Français veulent plus de contrôle de la part de l’Etat.
Avec plus que la simple arrivée de Foster Gillet dans la capitale de l’Olympique Lyonnais, le nombre de clubs français passés sous le contrôle d’investisseurs étrangers va franchir une étape supplémentaire. Si la situation semble inéluctable, elle n’est pas vue d’un bon œil en France. Selon un récent sondage Odoxa pour Keneo et RTL, 66% des Français pensent que l’afflux d’argent étranger n’est pas une bonne chose pour nos clubs.
Les investisseurs étrangers mal vus, mais indispensables ?
C’est une étape importante dans l’histoire du @RedStarFC, 125 ans. Suite à un entretien et des approbations, le club Red Star est désormais détenu à 100% par 777 Partners ⤵️
Marseille, Toulouse, Bordeaux (Gérard Lopez mise sur une devise américaine), Angers ou encore Caen, l’Olympique Lyonnais rejoindra définitivement la liste des clubs professionnels français détenus par la devise américaine. D’habitude, la situation de l’argent étranger est lourde en Ligue 1, car si l’on ne parle pas du PSG, des clubs comme l’AS Monaco, le LOSC, Nice ou Troyes sont aussi sous bannières étrangères.
C’est une situation forte, mais pas seulement au goût de la France, mais aussi les 52% de footballeurs voient cet argent étranger comme une mauvaise chose. 59% de ce même groupe estiment que trop peu de Français possèdent des clubs de Ligue 1 et de Ligue 2.
Alors que les clubs de football français peinent à rivaliser avec la scène européenne, ces footballeurs se méfient du fait que l’arrivée d’investisseurs étrangers est nécessaire de manière économique et sportive. . Cependant, 70% estiment que ces changements ont des conséquences négatives sur la diffusion de l’histoire du club. Les protestations des supporters du Red Star après le rachat de 777 Partners témoignent de cette inquiétude.
Vidéo : Ligue 1 : Les Français n’aiment par les investisseurs étrangers
Contrôle de l’Etat et respect des droits de l’Homme
Pour éviter des revers tels que les Girondins de Bordeaux, les participants français à cette étude ont privilégié à 78% leur application des réglementations étatiques pour assurer la stabilité financière de ces investisseurs. 86% pensent qu’il faut vérifier que ces fonds étrangers proviennent de pays qui respectent le droit international et les droits de l’homme. La polémique entourant l’accueil de la Coupe du monde au Qatar n’est certainement pas liée à cela.