L’UEFA doit officialiser le nouveau format de la Ligue des champions lundi après 2024, la refonte la plus radicale de sa compétition principale depuis 20 ans.
Passage de 32 à 36 clubs, annulation de 8 poules au profit de figurines empruntées aux tournées d’échecs, 100 parties supplémentaires: les principaux ingrédients de la réforme de la Ligue des champions sont connus depuis quelques mois. Mais les données définitives doivent être décidées par le comité exécutif de l’organe européen.
A partir de 2024, chaque équipe disputera 10 matchs contre 10 oppositions différentes, un mini-championnat symbolisé par une exposition médiatique accrue et donc des droits gonflés, avant de passer à l’étape conséquente.
L’association de la Ligue européenne, qui regroupe une trentaine de ligues, milite pour l’accès aux compétitions européennes en fonction des résultats du championnat. A l’inverse, un système basé sur le «coefficient UEFA» favoriserait des clubs comme Arsenal, Dortmund ou Liverpool au profit de leur histoire européenne, même après une saison ratée.
Face à la Superligue, l’UEFA menace d’exclure les clubs dissidents
L’UEFA émettra des clubs participant à une « Superligue » privée, a réitéré dimanche l’instance dirigeante du football européen.
L’UEFA et la FIFA avaient déjà marqué en janvier face à une rumeur similaire, selon laquelle la menace de clubs dissidents aurait de graves conséquences, car elle priverait les joueurs concernés de toute carrière dans la sélection.
Reste à savoir s’il est conforme au droit européen de la concurrence, ce qui suggère une éventuelle bataille juridique.
Bientôt des confirmations pour l’Euro
Avec moins de 2 mois de l’Euro, personne ne sait s’il réussira dans 12 villes de 12 pays différents.
Ce défi logistique, avant même la crise sanitaire, s’est transformé en réponse, l’UEFA exigeant que tous les stades soient accueillis par le public malgré la pandémie de Covid-19, menaçant de délocaliser certaines réunions.
La société a accordé un délai définitif pour Dublin, Bilbao et Munich, les seules villes qui ne se sont pas engagées auprès d’un public, promettant une «décision finale» lundi sur les matchs prévus là-bas.
Des stades pleins à Budapest
Budapest se concentre sur les tribunes pleines, Saint-Pétersbourg et Bakou pour des stades pleins à 50%, et Amsterdam, Bucarest, Glasgow et Copenhague pour des jauges «25 à 33%». Rome, qui a été menacée par le temps, a garanti un stade plein à «au moins 25%» et accueillera le match d’ouverture italo-turque le 11 juin. Londres, surtout depuis qu’elle a accueilli 7 matchs, espère avoir «au moins 25%» du public pour les 3 matchs de groupe, s’attendant à «une meilleure capacité» pour les demi-finales et la finale.