Mercato: le bonheur est dans le prêt

Mercato: le bonheur est dans le prêt

Plus que jamais, les clubs se sont principalement appuyés sur des prêts pour se renforcer cet hiver.

Plus que jamais, les clubs se sont principalement appuyés sur des prêts pour se renforcer cet hiver.

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Cet hiver en Ligue 1, dans le sens des arrivées, il n’y a eu qu’un seul véritable transfert avec celui de Krépin Diatta (21 ans), débarqué à l’AS Monaco en provenance du FC Bruges pour environ 15 millions d’euros payables en plusieurs versements. On peut également citer les arrivées de Franco Tongya (18 ans, ex-Juventus) à Marseille, de Boubacar Fall (20 ans, ex-Guédiawaye FC) à l’AS Saint-Étienne, et d’Islam Slimani (32 ans) à l’Olympique Lyonnais après sa résiliation à Leicester City. comme opérations finales.

Pour le reste, il n’y avait que des prêts. L’Olympique de Marseille a brillé avec trois arrivées sous cette forme (Pol Lirola, Arkadiusz Milik et Olivier Ntcham), devant l’OGC Nice (Jean-Clair Todibo, William Saliba), l’AS Saint-Étienne (Pape Abou Ba, Anthony Modeste) et le Stade Brestois (Jean Lucas, Bandiougou Fadiga) avec chacun deux renforts dans cette configuration. Mal, les clubs ont eu recours à cette solution d’urgence plutôt qu’à des investissements plus conséquents, avec des objectifs parfois différents.

Une solution privilégiée en France

La possibilité de se renforcer à moindre coût à très court terme d’abord, comme l’ASSE qui, faute de buteur, accueille Modeste en prêt de Cologne par exemple ou les Girondins de Bordeaux qui, après la grave blessure d’Otavio, comptent sur Jean -Michaël Seri pour occuper le poste de milieu défensif, toujours en prêt à sec, de Fulham. Mais aussi, la possibilité d’étaler le paiement d’un transfert différé dans le temps (comme cela semble être le cas pour Milik à Marseille, par exemple).

Les profils des joueurs sont comparables, des éléments en difficulté dans leurs clubs (Milik) ou des jeunes à la recherche de temps de jeu (Jean Lucas). Todibo par exemple poursuit son deuxième prêt de la saison à Nice après quelques mois peu concluants passés à Benfica, entre problèmes physiques et choix du coach en place. C’est même le troisième en un an si l’on compte celui de Schalke en janvier 2020.

Une mode en Europe

Cette forte tendance en Ligue 1 se retrouve également ailleurs. En Angleterre par exemple, le dernier jour du mercato, il y avait deux fois plus de prêts que de transferts finaux selon le décompte de BBC Sport. Plus largement, dans un championnat largement habitué à dépenser massivement, même en janvier, les prêts se sont multipliés cet hiver.

En Espagne également, cette option était populaire. Takefusa Kubo (19 ans), prêté à Villarreal en début de saison, peut en témoigner, lui qui a enchaîné avec un deuxième prêt, à Getafe cette fois. Le troisième en un an si l’on tient compte de sa visite à Majorque en 2019/20. Au milieu d’une période de doutes, il était difficile de trouver la stabilité.