Ils sont devenus champions en 1978, 1982, 1988 ou ont écrit une page de l’histoire du club lorsqu’ils ont atteint la finale de la Ligue des champions en 2004: Manuel Amoros, Luc Sonor, Delio Onnis et Jérôme Rothen croient aux chances de leur ancien club. cela le fera ce dimanche pour disputer un match décisif dans la course au titre contre l’OL, concurrent direct.
On n’aura pas à compter sur Lille ou le PSG pour perdre des points si près de la fin du championnat. Lors de la dispute de samedi, Nordistes et Parisiens ont remporté le match, mettant la pression sur les adversaires de l’AS Monaco et de l’OL ce dimanche soir (21h) dans un combat principal qui pourrait exclure les Gones de la contestation du titre en cas de mauvais résultat sur le Louis -II pas.
«C’est une finale», annonce Manuel Amoros, double champion de France en 1982 et 1988 puis vainqueur de la Coupe de France en 1985 par le club de la Principauté. S’ils parviennent à gagner, ils participeront certainement à la Ligue des champions, au moins en atteignant la phase de qualification. Ils enverraient un signal fort à Lille ou au PSG. «
L’Argentin Delio Onnis, recordman de buts en Ligue 1 (299) et sacré en 1978, est d’accord.
« S’ils gagnent Monaco, ils joueront en Ligue des champions l’année prochaine, c’est sûr à 95%. Moralement, ils sont meilleurs, ils ont gagné à domicile et Lyon vient de perdre contre Lille. » Parlez de la Ligue des champions lorsqu’on l’interroge sur le titre, le symptôme de Kovac.
Sérénité et équilibre
Pendant des mois, l’entraîneur croate a demandé une quatrième place que Monaco ne pouvait même pas voir dans le rétroviseur. Un discours destiné à soulager la pression de ses joueurs, mais aussi à rappeler que les deux dernières saisons n’ont pas été couronnées de succès dans les rangs de la Principauté. Pour Kovac, la clé du succès est en quatre mots: « Arrêtez de parler, travaillez simplement ».
Une idéologie appréciée par Luc Sonor. «Je les sens sereins, calmes, il n’y a pas de déclarations dans les journaux…, le champion de France porte le maillot Diagonale en 1988. Ce qui le distingue des autres équipes, c’est son insouciance. C’est une équipe très jeune avec de nombreuses qualités, mais qui ne joue pas. Ils ne s’assoient au-dessus de personne et jouent cool. «
Delio Onnis admire le système de jeu: « Ce qui fait la force de Monaco en ce moment, c’est l’équilibre entre les lignes. Des quatre équipes de tête, pour moi c’est la plus équilibrée. »
Manu Amoros est d’accord: « Ils sont bien organisés et mentalement en pleine confiance. Leur force est la solidarité, chaque joueur est à sa place. Wissam Ben Yedder est souvent un remplaçant, mais il marque dès qu’il rentre chez lui et le met au service. Ils ont des attaquants de qualité, des environnements qui tirent beaucoup de balles et derrière lesquels ils tiennent bien le choc. «
Même histoire pour Jérôme Rothen, qui a joué pour Monaco de 2002 à 2004 et l’un des principaux acteurs de l’épopée de la Ligue des champions en 2004.
«La dynamique est impressionnante, souligne le consultant RMC Ssport. Ils ont un gardien de but qui est une fois de plus un élément fort et qui respire une fois de plus la stabilité. Il y a beaucoup de confiance de la part des défenseurs et des milieux de terrain en particulier, Tchouaméni et Fofana. Offensivement, les joueurs s’inspirent et on voit que quand il y a une mauvaise forme, certains comme Diop ou Ben Yedder, Golovin ou Jovetic peuvent prendre le relais et être efficaces ». Cependant, trois des quatre dernières villes seront absentes dimanche soir face à Lyon, à l’issue du 35e tour de Ligue 1.
Kovac fait carton plein
En revanche, le vrai capitaine de ce nouveau look ASM: Niko Kovac, sera très présent, à quelques mètres du rectangle vert. Arrivé à Rock en juillet dernier, le Croate de 50 ans en octobre prochain a séduit sur et en dehors du terrain. Exigeant beaucoup d’efforts depuis les premiers entraînements, il a d’abord surpris les joueurs avant de les avoir tous derrière lui. Les anciens semblent également être tombés sous le charme de l’ancien entraîneur munichois.
« Je connais le petit Niko Kovac, je l’avais vu au Bayern faire du bon boulot et j’ai aussi été surpris de voir qu’il n’avait pas été maintenu, tant mieux pour Monaco, souligne Luc Sonor. Surpris énormément. Il a apporté la sérénité au club, autour de lui et des joueurs, tout le monde sait ce qu’il a à faire ».
Entraîneur à l’époque par Arsène Wenger, qui considère « le meilleur entraîneur que Monaco ait jamais connu », l’ancien défenseur tente de comparer: « Comme Kovac, Arsène était très obstiné dans le comportement et la discipline. Il est d’Alsace, Kovac d’Allemagne, nous sont deux gars d’Europe de l’Est. «
«C’est un chef d’orchestre», poursuit Rothen.
Onnis: « C’est le moment! »
Cinq points de Lille et quatre de Paris, mais avec un match en retard, l’AS Monaco n’aura d’autre choix que de gagner pour croire au titre. Pour Delio Onnis, son ancien club n’a plus le droit de se tromper: « Monaco peut être champion tant qu’il remporte les quatre derniers matches. Tout va bien pour eux, ça s’est terminé en force et ce serait mérité. moment Ce sera difficile car il ne reste plus que quelques matches, on a toujours des points derrière, mais tout est possible. Lille est le plus jeune même s’il est capable de perdre des points à domicile et il ne faut pas oublier que Paris joue l’Européen Coupe. «
Un argument qui prend aussi en compte Luc Sonor: «Ils ont tous les arguments pour être champions et ils n’ont pas de chapeau de tête sur la tête contrairement à Paris qui est sous pression car il faut absolument le titre, la Coupe de France au en même temps que la moitié de la Ligue des champions … c’est beaucoup. «
En 1978, Monaco de Delio Onnis devait remporter les six dernières journées du championnat pour être sacré. En 1988, Luc Sonor trouvait plus facile d’être champion: « Nous n’avions qu’un seul concurrent. Là-bas avec Paris, Lille, Lyon, c’est difficile. »
Mais il faut gagner le trophée, explique Manu Amoros: «Un titre se remporte avec douleur! Il n’est jamais facile de gagner et aujourd’hui ce n’est pas plus facile qu’hier. Vous devez vous battre dur. L’année, pour être cohérent, est ce qui vous fait gagner des titres. A Monaco, pour éliminer Lyon de la course, il y en aura deux de plus. Je pense que Monaco a un calendrier qui peut être plus favorable que Lille et Paris ces derniers jours. «
Je ne sais pas quand on verra que le club de la Principauté déménagera à Reims, accueillera Rennes et déménagera à Lens. Tout à partir de plus loin. «Il ferait un très bon champion, il va avec la marque de fabrique de ce club, ce qui est surprenant dans une période où on ne l’attend pas forcément», conclut Amoros. Il est fermement attendu ce soir pour ce choc de la 35e journée de Ligue 1.