Ouissem Belgacem évoque l’homophobie dans le foot pro : « Souffrir était ma seule option »

Ouissem Belgacem évoque l'homophobie dans le foot pro : "Souffrir était ma seule option"

Son témoignage est encore plus touchant car il arrive rarement. Dans Adieu ma shaonte, aux éditions Fayard, l’ancien footballeur Ouissem Belgacem revient sur sa carrière de jeune homosexuel exposé aux préjugés et à la violence, la première fois de son enfance dans un environnement difficile, mais surtout dans un centre de formation, qu’il intégré à l’âge de 13 ans. vieille. Si les coming-out restent rares chez les sportifs professionnels, ils sont quasiment inexistants dans le monde du football, sport où un culte de la masculinité et des problèmes financiers ne laisse aucune place aux différences, selon l’ancien joueur invité. le matin d’Europe 1 mercredi.

Ouissem Belgacem attendra des années avant de reprendre sa sexualité. D’abord à cause de ses origines sociales, des musulmans fervents qui ont grandi à la périphérie de la ville: « La société dans laquelle j’ai grandi, mon origine, mon environnement voulaient faire de moi un gay honteux et malheureux », a-t-il expliqué. Et encore plus lorsqu’il a voulu se lancer dans une carrière sportive professionnelle, rejoignant le centre de formation du Toulouse Football Club au début des années 2000. «Quand j’étais adolescent dans un centre de formation, je n’avais pas nécessairement les armes psychologiques pour être prêt à faire face aux critiques. Cela n’aurait pas pu se produire dans la douceur et la gentillesse. La souffrance était ma seule option. À cette époque.