Le match : 5-0
A l’aube d’un mois de mai de toutes les possibilités, Paris développe ses peintures une à une, sans faute. C’est le club de la capitale en finale quatre de la Coupe de France, il détient le titre, avant de revenir sur ses paris en Championnat et en Ligue des champions. Les rêves aigus (ou même les quadruplés, y compris le trophée des champions) s’appliquent toujours.
Au Park, ce mercredi, le PSG semblait bien éloigné de la pression et de l’intensité de ses futurs rendez-vous définitifs. Il a gagné, obtenu sa qualification et évité les tracas habituels avant l’événement. Avec onze réformes (Kimpembe et Mbappé sur le banc) mais largement compétitives (Di Maria, Neymar, Icardi …), les Parisiens ont démarré fort et ont su être efficaces, ce qui est important en soi. Icardi a ouvert le score rapidement (9e) et Neymar a provoqué le break goal (23e).
Mauricio Pochettino a alors vu ses hommes en contrôle, voire en souffrance. Les Angevins, enfin alertes, ont prouvé qu’ils pouvaient rivaliser. Mais, contrairement à leurs adversaires, ils ont discuté avec acharnement de leurs chances contre (17e, 20e, 32e, 41e, 43e, 65e …). Il y avait un endroit. Mais c’était trop tard. Le PSG lui a alors donné un palier, avec un « vrai » but de Neymar (65e) et un triplé d’Icardi (69e et 90e + 2). Six tirs cadrés, cinq buts: bilan net et précis. Il a désormais une dernière rediffusion à Metz, samedi en Ligue 1, avant le choc contre City, mercredi prochain en Q1.
Pour son dernier affrontement avec Paris, sur le banc angevin en tout cas, Stéphane Moulin n’a pas renversé la tendance malheureuse. Avec lui à sa tête, le SCO reste sur une série de douze défaites consécutives contre le PSG (plus un égaliseur).