Quatre clubs qui ne se sont pas officiellement retirés de la Super League pourraient être privés de la Ligue des champions l’année prochaine, a assuré Aleskander Ceferin, le président de l’UEFA, dans un entretien avec l’AP vendredi.
Depuis le fiasco de la Super League, Aleskander Ceferin est en position de force. Le président de l’UEFA a augmenté le nombre de médias ces derniers jours et continue de menacer tous les protagonistes du projet de sanctions. Dans un entretien avec l’AP, le Slovène a assuré que les clubs impliqués devaient abandonner le projet s’ils voulaient participer à la Ligue des champions l’année prochaine.
Quatre clubs concernés
Jusqu’à présent, huit des douze « fondateurs » se sont retirés de la Super League, mais quatre n’ont pas encore officiellement abandonné le projet, comme le souligne l’AP: le Real Madrid, le FC Barcelone, la Juventus et l’AC Milan. Ceferin les a encouragés à prendre une décision rapidement, sinon ils devront « répondre des conséquences » … Même si le Real pouvait jouer ses demi-finales C1 en théorie.
« Il est clair que les clubs devront décider s’ils sont en Super League ou s’ils restent dans le club européen », a déclaré le président de l’UEFA. « S’ils disent être en Super League, alors ils n’ont évidemment pas remporté les champions. Et s’ils sont prêts pour ça, alors ils peuvent jouer leur compétition. »Selon certains médias, le prix du retrait serait salé: le quotidien espagnol VozPopuli s’élèverait à 300 millions d’euros.
Des sanctions contre les dissidents?
Parmi les quatre clubs qui pourraient se voir refuser des compétitions européennes, deux Italiens ont déjà communiqué contre la Super League en l’état, mais sans se retirer à 100%. « La Juventus, qui est toujours pleinement convaincue de la base sportive, commerciale et juridique du projet, estime que les possibilités existantes de réaliser ce projet sous la forme initialement prévue sont extrêmement réduites », pourrait-on lire du côté turinois. Les Espagnols, en revanche, continuent de défendre le projet, malgré tout.
Pendant ce temps, Ceferin a confirmé que l’UEFA pouvait sanctionner les clubs dissidents. « Chacun devra faire face aux conséquences de ses décisions et ils le savent, a-t-il assuré. Pour moi, la situation est très différente entre les clubs qui ont admis leurs erreurs et ont dit qu’ils quittaient le projet. Et d’autres qui savent avec certitude que le Le projet est mort mais il ne veut évidemment pas le croire. »Les menaces semblent être plus ciblées sur les dirigeants que sur les institutions.