Super League : Florentino Pérez refuse d’abandonner !

Super League : Florentino Pérez refuse d'abandonner !

Invité d’une grande radio espagnole, le patron du Real Madrid Florentino Pérez a regretté la tournure prise par les évènements pour le projet de Super League. L’homme fort de la Casa Blanca veut toujours y croire.

Que suivre après cette annonce

Ils ne sont plus que deux maintenant. Le FC Barcelone et le Real Madrid sont les deux seuls clubs qui n’ont pas officiellement et publiquement approuvé le projet de Super League. Dix autres membres fondateurs (Juventus, AC Milan, Inter, Liverpool, Atlético de Madrid, Chelsea, Manchester City, Tottenham, Arsenal, Manchester United) ont annoncé leur retrait mardi et mercredi face à une certaine pression. Invité au micro de Cadena SER ce mercredi soir, Florentino Pérez a montré sa gêne.

« Je suis triste. Nous travaillons sur ce projet depuis trois ans. Le format de la Ligue des champions est dépassé, vieux et ne s’intéresse qu’aux quarts de finale. Auparavant, il n’avait aucun intérêt. Ce format ne fonctionne pas et nous a eu l’idée de faire un format où les équipes, la chose la plus importante en Europe sera de jouer. On voit les chiffres et on voit qu’on peut faire plus d’argent avec eux », a-t-il dit au départ, considérant notamment les erreurs pédagogiques. «Nous avons travaillé, passé quelques années sur ce projet et nous pensions que nous ne pouvions pas bien l’expliquer», a-t-il déclaré.

Toujours un espoir

Le patron du Real Madrid est ensuite revenu à l’adoption qui s’était succédé avec son partenaire européen à partir de mardi. « Quelque chose de compliqué s’est produit. C’est difficile à expliquer, mais il y a des clubs en Angleterre qui n’aiment pas du tout ça. Il a commencé à infecter les autres. Qui d’autre n’est plus convaincu. Ils ont signé un accord contraignant. 12 clubs ont déjà signé des contrats. » S’ils partent maintenant, c’est parce que « l’UEFA fait pression. Nous pouvons accepter d’autres équipes, mais nous n’avons pas l’opportunité d’offrir cela. Ce n’est pas possible pour les grandes équipes de perdre une petite somme d’argent. »

Surpris par la position dure de l’UEFA et de son président Aleksander Ceferin, le président de Casa Blanca reste convaincu d’avoir raison. « La vie change. De décennie en décennie, des générations apparaissent et demandent de nouvelles choses. Le football est spectaculaire, mais il faut faire attention à cela. Nous devons proposer des matchs compétitifs, visibles sur de nouvelles plateformes. (…) L’argent vient de bons matches, où il y a de la qualité. Il faut jouer des matchs comme celui de Federer-Nadal (au tennis) tous les mardis et mercredis. Des matchs de très haut niveau sans exclure personne », a-t-il déclaré avant de conclure. . « . La saga est loin d’être terminée.