Jour après jour, Wissam Ben Yedder est un cas unique. L’international tricolore est toujours l’un des meilleurs buteurs du championnat, deuxième derrière Kylian Mbappé. Il est toujours important à Monaco et en est même le capitaine. Mais dès le 19 mars et trois jours en Ligue 1, il est, et surtout … un remplaçant de luxe. Aussi folle que cela puisse paraître, cette série n’a pas pu être interrompue ce dimanche (17h05), lorsque l’ASM s’installe à Bordeaux dans le cadre de la 33e journée. Parce que c’est réussi.
Jugez par vous-même: en 85 minutes de temps de jeu cumulé contre Saint-Etienne, Metz et Dijon, «WBY» a inscrit quatre buts. C’est la même chose que lors de ses neuf matches de championnat précédents, qu’il avait tous commencé en tant que partant. Auparavant, Niko Kovač n’avait jamais perdu son attaquant sur le coup de pied d’ouverture, à l’exception de la rencontre contre Nîmes le 29 novembre. Là, c’était une décision assez logique, car l’attaquant avait auparavant dû quitter à la hâte le plateau de l’équipe de France pour un test positif pour Covid-19.
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Gagnant sur tous les plans
Mais ces dernières semaines, les décisions du technicien croate n’ont été guidées que par des considérations techniques. « Souvent en deuxième période le match s’ouvre un peu plus, a analysé l’entraîneur la semaine dernière, après un beau succès contre Reims, où Ben Yedder a marqué un doublé. L’adversaire perd de sa concentration. » De cette manière, Kovac a résolu plusieurs problèmes. Ils ont même trouvé de nouvelles solutions.
L’ancien entraîneur du Bayern Munich a d’abord récompensé Stevan Jovetic, en toute confiance depuis fin mars, alors qu’il usait de ses qualités techniques pour bouleverser les défenses adverses, de plus en plus regroupées pour rencontrer l’insolente machine monégasque. Il en a également profité pour relancer Ben Yedder, moins cohérent depuis le début de l’année civile. Utilisez la confiance de l’un pour mobiliser à nouveau l’autre: la méthode est aussi ancienne que le football, mais elle fonctionne toujours.
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Cependant, il est rarement appliqué à un joueur de ce statut. Wissam Ben Yedder a fait ses preuves partout où il est allé, est le troisième joueur le plus cher de l’histoire du club et est un candidat sérieux pour l’équipe de France pour le prochain Euro. Très peu d’entraîneurs pouvaient accepter ce pari. Kovac a relevé le défi grâce à ses qualités managériales, précisément celles qui ont été remises en question lors de son mandat au Bayern Munich.
Kovac et l’art de la com’
Un Croate soulève ce sujet chaque fois qu’il en a l’occasion. Avec toutes les précautions du monde. Et en changeant de discours. Pour la première fois – à Saint-Etienne – il a assuré que ce n’était « pas du tout une sanction contre Wissam ». «Seul un entraîneur a besoin de compétition», a-t-il ajouté habilement. La deuxième fois, contre Metz, où Ben Yedder a marqué un double but, il a joué la carte de la contrebande: « Je sais qu’il était déçu de ne pas avoir commencé, a confié Kovac. Je lui ai dit de donner 35 minutes. Il a atteint ses objectifs. . «
Wissam Ben Yedder (AS Monaco) fête son but en Ligue 1 contre Dijon le 11 avril 2021.
La troisième fois, après un nouveau doublement de son buteur, il remet «WBY» sur le piédestal … répandant l’idée que cette nouvelle tendance pourrait devenir une habitude. « Je suis content pour Wisam, a-t-il glissé. Il est toujours notre capitaine, il est important pour le groupe. Mais j’essaie d’être juste envers tout le monde. C’est aussi bien pour lui de revenir à la fin du match. [… .] Nous verrons ce que nous ferons lors des prochaines réunions. « Cette semaine, lors d’une conférence de presse, il a mis une couche, en utilisant en même temps l’humour: » Il restera sur le banc jusqu’à la fin de la saison comme il marque un but! » Comme s’il fallait maintenant faire de ce choix un non-événement.
Parce que l’équilibre est fragile. Pour l’instant, Ben Yedder fait de grandes différences lorsqu’il entre. Et Monaco gagne avec style. Il est impossible pour un attaquant d’exprimer une quelconque insatisfaction, au risque de mettre en danger sa dynamique, mais aussi la dynamique de son équipe. « Wissam donne l’exemple, a-t-il récemment assuré à Youssouf Fofan. Il ne va jamais contre un entraîneur. Ce serait un mauvais exemple pour l’équipe. » Pour l’instant, Ben Yedder aurait tout de même tort de ne pas être content de ce statut, surtout s’il lui permet de mener l’ASM à une place en Ligue des champions ou à un titre. Et enfin, cela pourrait même lui être bénéfique en donnant des idées à Didier Deschamps.
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