Messi et le Barça arrachent un Clásico fou !

Messi et le Barça arrachent un Clásico fou !

Le 226e match du Clásico de l’histoire a fait plus que ce qu’il avait promis. Dans un match au rythme effréné, Madrid et Barcelone se sont longuement poursuivis, avant qu’un dernier penalty de Lionel Messi ne vienne battre les Catalans (3-4).

Par Pablo Garcia-Fons, Bernabéu

Dimanche 23 mars 2014

R. Madrid – Barça (3-4) K. Benzema (20 ‘), K. Benzema (23’), C. Ronaldo (54 ‘) du Real Madrid, A. Iniesta (6’), L. Messi (41e) ‘), L. Messi (64’), L. Messi (84 ‘) joue pour le FC Barcelone.

À la 12e minute, le Barça a pris les devants 1-0 avec six minutes et un ballon d’Iniesta. Le public est inquiet, il a peur du pire quand Di María apparaît, il critique à gauche et donne le ballon à Benzema. L’attaquant français est seul à 3 mètres. Il panique et lance le ballon dans les gradins. Stupeur, incompréhensible, le début du coup de sifflet, Benze mais au fond. Quelques minutes plus tard, un centre du même Di María, l’attaquant a mis son chapeau. Zéro se transforme en héros en quelques minutes en doublant la mise. Une restauration digne du Clásico qui a réuni une fois de plus les plus beaux éléments du football: buts, rebondissements du destin, doutes, revers, bâtiments lumineux. Le jeu n’est pas recommandé pour les patients cardiaques.Benzema, de zéro à la bravoure

19h45, paseo de la Castellana, chaud, électrique, presque humide malgré une légère brise à Madrid. À droite, cinq Japonais, Real portaient une chemise CR7 qui tombait sur la veste, et à gauche les paumes de la cavalerie de la police de cheval couvraient l’histoire d’une équipe allemande, au milieu, trois hommes tenant le drapeau d’un Palestinien libre . Hier, elle a été indignée par une marche espagnole de protestation contre l’économie. Ce soir, la planète entière prendra le relais sur une place publique avant que le Babel Santiago Bernabéu ne soit rempli. Alors qu’ils crachent dans le droit chemin (pas d’argent pour les fans), les 22 glaadiateurs, leurs remplaçants et le personnel entrent dans le stade pour se chauffer. Après les routines habituelles, l’entrée des joueurs en un clin d’œil et un moment de silence momentané en l’honneur d’Adolfo Suárez, l’homme qui est passé à la démocratie, le ballon pouvait enfin tourner. De temps en temps, il tourne les pieds de Messi à 30 mètres du but adverse, son gaucher Iniesta Carvajal est sur le crochet et permet à l’enfant de la lune de frapper le Bernabéu.

À la 6e minute, 1-0, une fois, le Barça a commencé avec les casques et a même failli doubler le tir de Leo Messi qui passait juste à côté de son tir. C’est alors que le dieu du football a décidé d’intéresser Benzema. Une défaite inoubliable suivie de deux belles défaites permettant aux hommes d’Ancelotti d’en profiter. Pour ne pas être en reste par ses attaques, le FCB subit les fardeaux de Di María et dépasse même la troisième coupe de cheveux avec une nouvelle attaque de Benzema publiée sur sa ligne Pique. Les vagues de Madrid sont passées, la suivante venant de Barcelone. Cinq minutes après la pause, Messi est entré dans la surface de réparation, s’appuyant sur Neymar au milieu de ses jambes madrilènes, mettant les deux équipes à niveau. Après un bref désaccord – tout cela est plus courant – entre Pepe et Fàbregas et un nouveau patron de Benzema qui broute le style, M. Alberto Undiano Mallenco a décidé de faire un petit show en seconde période.

Comme en témoigne la marche fulgurante de Bale qui s’est soldée par une attaque de Benzema Valdés, c’est le Real qui est revenu aux meilleures intentions. Les arrières des visiteurs n’ont pas eu le temps de respirer, Cristiano a franchi la ligne et s’est écrasé dans la zone, frappant le pied de Dani Alves. Une erreur est en dehors de la surface, mais l’arbitre CR7 mérite une pénalité convertie de force. Suffisamment de temps pour dire ouf que Neymar profite également d’un penalty (encore une fois beaucoup de questions) après être entré en collision avec Sergio Ramos. Stupide et laid, M. Undiano Mallenco utilise la loi pour évincer le Madrilène de la position de dernier défenseur en action. Messi se soucie du changement sans se cacher les yeux même si le stade est construit. Partout où vous regardez aujourd’hui, la marée du sentiment protectionniste coule. De plus, les Merengues forment une ornière sur les vagues de Barcelone. A la 73e minute, Diego López à sa place est même venu aider sa défense avec un ballon de Dani Alves.

Barcelone met sa dernière énergie dans la lutte pour récupérer cette victoire qui reprendra la course au titre. Quelques minutes plus tard, le Real se penche, se penche et finit par casser: Xabi Alonso met le pied d’Iniesta dans la surface de réparation. Une fois de plus, l’arbitre a souligné le penalty et a permis à Messi de marquer le vainqueur, son 22e dans le Clásico. Evidemment, la fin du jeu est très tendue. CR7 frappe Mascherano, les cartons jaunes tombent et les gens sont en colère. Ce soir, le Barça est de retour dans une petite position au Real et a été relégué. Ce soir aussi, l’Atlético Madrid est endormi au sommet de la Liga (avec une différence de buts) et ne doit pas être oublié.